Quand on se lance dans un projet de communication, que ce soit pour faire passer une idée, lever un crowfunding ou mettre un nouveau produit, il vaut mieux bien réfléchir à la manière dont on va procéder.

1. Ne pas définir de stratégie de communication

C’est normal… On a une idée. On est persuadé que c’est la bonne. Et on veut se lancer !  Et hop, un petit post Facebook et on appuie sur le bouton « booster cette publication ». Ne riez pas, on l’a tous fait.

Mais c’est un peu plus compliqué que cela. Une campagne de communication commence toujours par la définition précise du message que l’on veut faire passer et des objectifs que l’on veut atteindre.  Ensuite, il faut définir le public cible et les canaux de communication dont on aura besoin pour le toucher, en fonction du budget dont on dispose.

Et le plus important est sans doute de s’imposer des indicateurs de performance, qui diront si la campagne atteint ses objectifs ou s’il faut l’ajuster sur la forme ou le fond.

Ce n’est qu’ensuite qu’on met au point les visuels et les autres supports de communication. La cerise sur le gâteau, en quelque sorte.

 

2. Ne pas faire preuve de cohérence

Cet annonceur, qui utilise trois logos différents… Cet autre, qui se spécialise dans la création originale de donuts et qui n’en montre pas une seul sur son site internet. Si vous êtes attentifs, les (mauvais) exemples ne manquent pas.

À chaque fois qu’un annonceur manque de cohérence dans sa communication, la force de son message se dilue un peu plus. Et c’est dommage. Comment éviter de tomber dans ces pièges ? Cela passe avant tout pas la définition d’un message, qu’on appelle aussi la promesse d’une entreprise. Peu importe son secteur d’activité !

Le bon message

Le message, c’est ce qui résume ce que vous êtes, votre intention et votre promesse en quelques phrases. Et une fois que vous l’avez défini, tous vos supports de communication pourront s’y rapporter. A condition de respecter la charte graphique. En guise d’exemple, la promesse de So Flamingo 🦩 pourrait s’écrire comme ceci…

 

 

« Nous vous accompagnons en confiance dans le développement de votre business avec une stratégie de communication offline ou online adaptée à vos objectifs.

David Flament

Fondateur, So Flamingo 🦩

Une charte graphique ne s’improvise pas… Voici les Flamingo auxquels vous avez échappé ! 

3. Négliger un canal de communication

Savez-vous quel est le canal de communication à la mode pour bien faire passer son message auprès d’un grand nombre de personnes, sans grand budget et sans même avoir l’air d’y toucher ? Les pétitions en ligne ! Les plateformes spécialisées telle que change.org disposent des coordonnées de millions de personnes dans leur base de données.

Et elles n’hésitent plus à demander une contribution financière à celui qui met une pétition en ligne pour toucher plus de personnes. Certaines marques du non-marchand comme Greenpeace ont bien compris la puissance de cet outil et l’utilisent fréquemment pour faire passer leur message et… diffuser leur marque.

Un canal, des canaux

L’idée est de ne ne pas se focaliser sur un seul canal de communication mais de toujours garder à l’esprit les solutions qui s’offrent à vous. Et parfois, ce sont les plus simples que l’on néglige. À commencer par celles que l’on a sous la main: l’enseigne, les murs de la salle d’attente, la voiture.

Et puis, la liste est longue: une story sur Instagram, la diffusion d’un clip au cinéma, un statut sur Linkedin, un spot télé, un encart dans un journal, un post sur Facebook, une annonce dans un toutes boîtes, une pub sur Tik Tok, la distribution de flyers en rue, un concours mené par une influenceuse, de la visibilité sur un écran dynamique, une campagne en abri-bus, un partenariat avec un média, un backlink sur le web, une mention dans l’annuaire, l’achat de mots-clés sur Google, etc. Pas toujours facile de s’y retrouver !

4. Ne pas être régulier

Bien sûr, chaque campagne à son rythme. On distingue la virale, l’éclatée, la continue, etc. Mais ce qui est incontournable, c’est de définir un rythme et de s’y tenir. Dans le merveilleux monde du digital, comment faire pour ne prendre le risque d’indisposer le public avec des publications trop régulières? Ou pire, ne pas publier suffisament, au risque de ne pas accrocher l’attention de la cible ?

Chacun sa méthode. Certains disent trois fois par jour. D’autres une fois semaine. Et dans la plupart des cas, la vérité se situe entre les deux, en fonction du canal de communication que l’on utilise. Sachant que le point 5 prend alors toute son importance…

5. Négliger ses indicateurs de performance

Me « Et donc, quels seraient vos objectifs ? »

Le client  « AUGMENTER MON CHIFFRE D’AFFAIRES! »

Forcément… Quand un commerçant prépare une campagne de communication, c’est bien souvent l’effet recherché. Cassons un mythe: aucune agence ne conditionnera son action à cet objectif, pour la bonne et simple raison que la finalisation de la vente est le plus souvent de la responsabilité… du vendeur et pas celle du communicant. Mais alors, comment va-t-on mesurer l’effet d’une campagne ?

Les indicateurs à mettre en place sont nombreux et variés. Cela peut être, par exemple, le taux d’inscription à une newsletter ou le taux de réponse à un sondage en ligne. Cela peut-être aussi le nombre de téléchargements d’une documentation en PDF . Autre grand classique: le taux d’engagement des publications sur les réseaux sociaux, soit le nombre d’interactions des utilisateurs par rapport à un « post ».

 

Conclusion: on se lance, oui. Mais on prend garde de ne pas tomber dans les pièges qui se présentent devant nous !